Le paradoxe de l'eau en RDC et les femmes rurales

Le dysfonctionnement du cycle de l’eau compromet les progrès réalisés à l’égard de tous les grands problèmes mondiaux, qu’il s’agisse de la santé, de la faim, de l’égalité hommes-femmes, de l’accès à l’emploi, de l’éducation, de l’industrie, des catastrophes ou encore de la paix.

La Journée mondiale de l'eau célèbre l'eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l'eau salubre.La RDC reste un pays de paradoxe. Avec plus de 50% d'eau douce d'Afrique, le pays a peine le pouvoir à relever un défi majeur dans le secteur de l'eau, celui d'augmenter le faible taux d'accès de l'eau potable de sa population.

Ainsi dans le Nord-kivu dans les territoire où travaillons avec les femmes et filles, il a été constaté que la faible accès à l'eau exposent les femmes et filles aux viols et autres violences. Ainsi par exemple à Nyoragongo, à quelque kilomètre de la ville de Goma, les femmes payent un bidon de 20litre de l'eau de pluie à 500 francs congolais car le territoire n'a pas des puits ou rivières. Ceci exposent les filles et femmes aux infections et autres maladies.

A Masisi et Rutshuru par exemple nous célébrons les efforts de ces entreprises prives qui font l'effort de produire l'eau potable mais dont le prix n'est pas abordable aux familles rurales.

Au Sud-kivu, soulignons en générale que cette province était parmi les provinces qui avait une facile accès à l'eau potable mais actuellement la situation ne fait que se détériorer de plus en plus. 

Ainsi dans le territoire de mwenga, il existe plusieurs source d'eau non aménagées. Les partenaires de l'Etat dans cette partie de la province en collaboration avec la chefferie gèrent cela  avec beaucoup de laxisme, ainsi une seule borne sur 6 fait couler de l’eau. Les femmes souffrent par manque de points d'eau. Ceci fait que les rivières sont plus exploitées par des étangs piscicoles. 

Pour clore, nous appelons de tous nos vœux les particuliers à investir dans le service d'eau potable pour soulager les maux des filles et femmes. 

#justicedeleau

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Par Crispine Ngena

Ambassadrice NVC, RDC

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