Le viol , véritable défi en matière de Violences Faites aux Femme & aux Filles (VFF) en Centrafrique
Il ne passe pas un jour qu’un cas de viol soit signalé en République Centrafricaine. Ces cas de viols sont beaucoup plus commis sur les mineurs et les jeunes femmes. Et malgré l’existence d’instruments juridiques qui criminalisent le viol, ces cas ne reculent pas. Tous les jours, les filles et les jeunes femmes qui vivent dans les zones rurales craignent pour leur vie et leur autonomie corporelle, elles sont constamment exposées au risque d’être victime d’un viol. La société centrafricaine continue d’emputer la responsabilité à la victime d’un viol, en désagagent celle du violeur.
Alors que la communauté internationale se mobilise pour lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles, nous mettons en lumière le travail des activistes centrafricain.e.s pour
C’est une situation qui interpelle les activistes centrafricain.e.s, qui défendent et promeuvent les droits des femmes et des filles. Plusieurs campagnes de sensibilisation sont menées dans les communautés visant à interpeller sur ces cas de viol récurrents. Ils.Elles reconnaissent que la tâche est difficile, mais cela n’empêche pas qu’ils continuent leur travail. « Le problème ne date pas d'aujourd'hui. Les gens pensent que les femmes ne sont des personnes à respecter mais c’est faux. Nous ne cessons de mener des activités de sensibilisation dans la communauté pour que les choses changent. Nous avons beaucoup de problèmes lorsque nous sommes sur le terrain. Parfois des hommes nous menacent lors de nos sensibilisations. Et généralement, les auteurs de viol se trouvent dans la famille de la victime et les parents préfèrent un règlement à l’amiable. Pour les victimes c’est difficile de dénoncer leur violeur, et ceci pour des raisons diverses. Mais nous ne baissons pas les bras. Nous savons que la tâche est difficile, mais pas impossible. Nous allons nous battre pour que la donne change dans ce pays. », Nous a confié Claudie Murielle Ngrekamba membre du Mouvement d’action des jeunes (MAJ) de Centrafrique.
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Par ailleurs, Belvia Esperance Refeibbona journaliste et activiste des droit humain nous montre ce qu’il ya à faire pour lutter contre les VBG, « en tant que journaliste, ce que je proposerai pour la régression des violences sexuelles en Centrafrique, c’est de maximiser la sensibilisation sur la question des droits des femmes. Mais aussi, il faut que la justice fasse son travail. Car, on a déjà beaucoup sensibilisé sur les VBG mais cela perdure encore. Donc, il faut passer à une vitesse supérieure avec la tolérance et l’impunité zéro à travers la mise en application des lois. Et l’on doit toujours continuer la sensibilisation. », a-t-elle souligné.
Malgré l’existence des cadres légaux et d’une police répressive de cas des violences sexuelles dans le pays, la situation persiste toujours. Notons que ce sont les agents de cette entité de répression des cas de violences sexuelles qui libèrent les auteurs de ces infractions pénales sans que la victime ou ses parents ne soient entendus par les instances juridiques qui traitent des cas de viol. Pour barrer la route aux violences sexuelles dont les filles et femmes sont beaucoup victimes, il est nécessaire que les efforts se fassent à tous les niveaux et par tous les acteurs et toutes les actrices impliqué.e.s. L’implication des leaders religieux et traditionnels dans les actions de la lutte contre les violences sexuelles est surtout d’une importance capitale.
Théoneste Pounika,
Ambassadeur de Nos Voix Comptent en Centrafrique